l'échec est un meilleur professeur que le succèsIl y a 5 ans, j’ai obtenu mon baccalauréat.

Comme la plupart des lycéens, je n’avais absolument aucune idée de ce que je voulais faire de ma vie.

Par défaut, je me suis orienté vers des études en économie, parce que ça sonnait bien.

Après un semestre plutôt bien réussi, je me suis rendu compte que je ne savais pas ce que je faisais ici. Une sensation bizarre qui a surgie soudainement en plein cours, je m’en rappelle encore. J’ai réalisé que ma place n’était pas ici.

S’en est suivi près de 6 mois de déscolarisation durant lesquels mon ordinateur était mon meilleur ami.

Je passais mes journées à jouer à World of Warcraft pour passer le temps.

Après cette période plutôt chaotique, j’ai décidé de reprendre les études dans un autre domaine : l’informatique. Quelque chose que je pensais aimer.

Après une année à moitié validée, j’ai entamé la seconde année pendant un semestre. Plusieurs mois durant lesquels chaque jour était rempli d’un profond dégoût pour ce que je faisais.

Je détestais cela. Me lever chaque matin à 6h50 était une torture. Dans le bus, puis le métro, je n’avais qu’une envie. Pouvoir retourner dans mon lit rêver d’une vie un peu moins chiante. Tous les jours, les mêmes pensées envahissantes.

J’avais choisi cette vie par défaut, complètement par hasard en fait.

Me forcer chaque jour à assister à moitié endormi à 8 heures de cours interminables. Je me demandais toute la journée ce que je foutais là. J’étais complètement ailleurs, me demandant comment faire pour avoir une vie que j’aimerai. Une vie dont je n’aurai pas besoin de m’échapper continuellement

Au final, j’ai encore abandonné avant de finir le semestre.

J’ai compris que je perdais mon temps en agissant de la sorte. En me comportant comme une larve et en essayant d’échapper à la réalité.

J’ai alors commencé la méditation en Avril 2014.

Je me suis alors posé la question de savoir ce que j’aimais réellement depuis tout petit. Quelque chose pour lequel j’étais doué. Je me suis alors dirigé vers des études de langue. J’ai tout de suite adoré.

Miracle, plus aucun problème pour me lever le matin. Plus aucun souci pour aller en cours ou aller travailler à la bibliothèque.

Après 3 ans de galère et d’errement, j’avais enfin trouvé des études qui avaient un sens pour moi, qui me parlaient.

Pourquoi je te raconte tout cela ?

J’ai fait plusieurs erreurs que j’aurai pu éviter… Des erreurs que j’ai commises par paresse, par refus d’assumer ma vie.

De plus…

Je sais que certaines personnes sont dans ce cas là, et qu’elles ont l’impression de ne pouvoir rien y faire.

En réalité, tout ce qu’il faut, c’est savoir adopter le bon état d’esprit, et prendre le taureau par les cornes.

Savoir ce que tu veux

l'échec est un meilleur professeur que le succès

La plus grosse erreur que j’avais commise, c’est que je n’avais absolument aucune idée de ce que je voulais… En fait, je n’avais même pas cherché à savoir. Je m’en foutais.

J’ai suivi des conseils extérieurs. Au final, je me suis retrouvé dans un environnement complètement étranger, et quand j’ai réalisé mon erreur, il était trop tard.

En fait, j’attendais passivement que l’on m’aide, que l’on fasse le travail à ma place. Que l’on me donne l’autorisation de me bouger.

C’est la pire attitude que tu puisses avoir.

C’est dans les moments les plus durs que l’on grandit

Sans cet épisode chaotique, je n’aurai probablement jamais cherché un moyen de chasser les pensées négatives hors de ma tête.

Je n’aurais jamais eu le courage de méditer quotidiennement pendant plus d’un an (ce qui a changé ma vie).

Je n’aurais pas eu la rage nécessaire pour faire en sorte que cela n’arrive plus jamais.

Et je n’aurais très certainement pas créé Guerrier Pacifique, dans le but d’inspirer les gens et leur donner envie de se bouger.

Ce que j’ai remarqué, c’est que chaque événement “négatif” dans ta vie est porteur d’un message que tu dois interpréter.

Tu apprends quelque chose sur toi-même, sur le monde, sur autrui. Il y a toujours un sens caché que tu peux extraire en prenant un peu de recul et en analysant la situation.

L’échec est un meilleur professeur que le succès.

Je ne dis pas que n’avoir que des choses négatives dans ta vie est une bonne chose. Il faudrait être un peu fou pour penser comme cela.

Ce que je dis, c’est qu’en regardant ton passé et en analysant les échecs que tu as vécus, et les principes que tu as appris à travers ces événements, tu peux éviter de les revivre… Et devenir une meilleure version de toi-même.

Si tu fais une erreur une fois, pas de problèmes. Si tu la refais plusieurs fois, c’est qu’il y a un changement à opérer dans ta façon de faire.

l'échec est un meilleur professeur que le succès

Être un acteur de sa propre vie… ou être éteint

Ce que j’ai appris aussi, c’est qu’être l’acteur principal de sa vie est nécessaire.

Quand tu as l’impression de subir chaque journée, quand tu attends le week-end impatiemment toute la semaine, que tu te lèves le matin avec difficulté et que tu grommelles… C’est que quelque chose ne va pas dans ta vie.

Je veux une vie dont je n’ai pas besoin de m’extraire. Où je n’ai pas besoin sans cesse d’attendre le week-end pour me reposer ou m’amuser. Où je n’ai pas besoin d’échanger 5 jours d’esclavage pour 2 jours de liberté. Où chaque jour se suffit à lui-même et m’apporte un sentiment de pleine satisfaction.

J’ai décidé d’être un navire sur un océan, quand la majorité des gens sont sur un radeau.

l'échec est un meilleur professeur que le succès

L’échec est le meilleur des professeurs

Certains suivent des études de médecine pour faire plaisir à papa-maman. D’autres suivent des études d’ingénieur et sont dans le même cas, d’autres font des études préparatoires et ont l’impression de suivre le parcours de quelqu’un d’autre.

Certains même travaillent toute leur vie dans un domaine qu’ils détestent. Une existence misérable… Mais la peur de perdre quelque chose, un certain confort, une certaine prévisibilité, est plus puissant.

Quand tu abandonnes, tu as l’impression de perdre quelque chose. Tu as du mal à t’en séparer.

En réalité, l’abandon est parfois synonyme de naissance de quelque chose d’autre. Le début d’une nouvelle aventure positive.

Quand une porte se ferme à toi, une autre s’ouvre, quelque part ailleurs.

A toi de trouver cette autre porte.

Sam

Tu as aimé cet article ?

Inscris-toi gratuitement à la newsletter.

Chaque semaine, tu recevras mes meilleurs articles motivants et en bonus, mon Guide "Les 3 clés de la réussite" (ebook de 15 pages en téléchargement immédiat) !

couverture_ebook
100% sécurisé. Ton adresse ne sera JAMAIS vendue, ni partagée à un tiers.