arrêter d'être une victime

Il y a 3 ans, j’ai lu un bouquin qui m’a ouvert les yeux. Il m’a laissé bouche bée. Toute ma vie, la solution à mes problèmes était devant moi. J’avais pourtant refusé de la voir.

La vérité, crue, réaliste et froide venait de m’être révélée. Toute ma vision de la vie venait d’être changée. Je venais de comprendre que tout mon passé n’avait été qu’une suite de moments où je me faisais passer pour une victime.

Je ne cessais de me plaindre de mon quotidien. Soyons sérieux deux secondes, tout le monde a des hauts et des bas dans sa vie… Moi, je n’avais l’impression d’avoir que des bas.

Je pensais que je ne méritais rien, et qu’à chaque fois que quelque chose de mauvais m’arrivait, je me disais que c’était bien fait pour moi (et que j’étais le petit flocon de neige le plus fragile et malchanceux sur cette planète terre).

Mon langage corporel reflétait cette fragilité mentale. Cette attitude de victime. Tout mon être était une pancarte disant : ce type est un fragile. C’était littéralement écrit sur ma tête car je le pensais vraiment. Une prophétie auto-réalisatrice.

Ce livre m’a aidé à sortir de ce cercle vicieux.

Je dis toujours que le premier pas vers l’amélioration, c’est la prise de conscience. Être conscient de son tendon d’Achille permet de faire de son mieux pour le renforcer (et devenir un Guerrier par la même occasion).

arrêter d'être une victime

Si tu te pleurniches tout le temps de la façon dont la vie t’accable, de toutes les mauvaises choses qui t’arrivent, comme si tu étais maudit par la vie depuis ta naissance, tu n’arriveras à rien. Tu passeras de désillusion en désillusion jusqu’à la fin de tes jours. Tu seras une ombre parmi les ombres. Une personne négative de plus qui ne fait rien pour se prendre en mains et faire mentir le destin.

Croire que l’on mérite tout, que tout devrait tomber dans la bouche tout cuit n’est pas rare. C’est même très commun. Je pourrais prendre 10 personnes au hasard dans la rue, 9 d’entres elles seraient des victimes négatives. En vérité, tu ne “mérites” rien !

Si tu as assez de respect pour toi-même, tu veux arrêter ce mécanisme et sortir la tête de l’eau. Il n’y a rien de plus normal que de vouloir sortir de ses conditions actuelles quand elles font mal.

Avoir le rôle de victime est très agréable. Dans ce rôle, rien n’est de ta faute. Tu es dédouané de toute responsabilité puisque tout ce qui t’arrive est extérieur : ce n’est pas sous ton contrôle.

C’est un rôle très confortant. D’une manière générale, les victimes aiment se regrouper entre elles et se tirer vers le bas.

Un entourage négatif va te tirer vers le bas. Il va t’écraser.

Un entourage positif au contraire va te tirer vers le haut. Il va t’élever.

Si les lions fréquentaient les brebis, cela se saurait !

arrêter d'être une victime

Tu penses vraiment que ce lion fréquente des brebis ?

Une victime est souvent liée à d’autres losers qui ne veulent pas le meilleur. Ils ne veulent pas non plus que les autres s’élèvent. Le groupe se sent menacé quand quelqu’un souhaite s’élever. Ce genre de comportement a toujours existé et existera aussi longtemps qu’il y aura des êtres humains sur cette planète.

Si tu fais partie d’un tel groupe, quitte le immédiatement et cherche la compagnie d’individus qui te ressemblent. Des individus qui eux aussi veulent s’élever et visent tellement haut que leur entourage les ridiculise dès qu’ils peuvent. Des gens pour qui le mot abandonner n’existe pas.

Comment arrêter d’être une victime ?

Au départ, ne cherche pas de solutions extérieures. Cherche des solutions intérieures.

Cette étape est la plus dure. Il s’agit d’assumer ton entière responsabilité. Tu es responsable d’au moins 80% de ce qui arrive dans ta vie (je ne vais pas dire 100% car cela est faux). L’unique acteur qui a un contrôle sur ce qu’il fait/pense/dit. Tu as le contrôle sur tes relations/finances/objectifs. Si tu as l’impression que la vie t’échappe, c’est parce que tu n’as jamais pris le temps d’analyser ta vie avec du recul.

Si tu passes plus de temps à te plaindre qu’à chercher des solutions, tu es une victime. Ou plutôt, une victime de ta propre pensée. Et c’est inexcusable. Maintenant que tu le sais, tu n’as plus d’excuses pour continuer à te défiler.

Ton entourage modèle qui tu es. Comme je l’ai déjà dit, nous avons tous un attrait immense pour le fait d’être compris, de faire partie d’un groupe. Le groupe permet de t’identifier, de te donner une identité et te renvoie une image qui te plaît. Certains aiment être vus comme la personne qui fait rire, d’autres aiment être la personne qui aide tout le monde, etc. Se raccrocher à une identité, c’est exister d’une certaine manière.

Rien de mal à cela. Autant se raccrocher à une identité de winner, non ?

Prendre la vie par les cornes et aller de l’avant, c’est ce qui te rend vivant.

L’opinion des autres n’a pas de substance, elle n’existe pas. Si je t’envoie mon poing dans la gueule, tu auras mal. Si je t’insulte c’est différent. C’est quelque chose qui n’est pas concret. Pourtant, une insulte peut faire bien plus mal qu’un poing dans la tronche pour beaucoup de gens. Se laisser influencer par une insulte demande un certain processus mental. Cela demande du travail en réalité. Si tu es trop occupé à travailler sur autre chose, je ne pense pas qu’une insulte va t’impacter.

Va voir Donald Trump en face et insulte le au visage. Je ne pense pas qu’il en aura quoi que ce soit à foutre. Il a autre chose à faire que de penser cette insulte, l’interpréter et se laisser affecter. Être une victime est avant tout un choix, je pense que tu l’auras compris jusque-là.

  • Penser possibilités.

Quand tu réalises que tu as l’entière responsabilité de ce qui se déroule dans ta vie, tu cesses de te trouver des excuses et tu cherches à t’améliorer sur tous les plans. Si tu es pauvre, tu vas chercher à gagner plus d’argent, apprendre à épargner, prendre de meilleures décisions monétaires.

Si tu es un raté avec les filles, tu vas apprendre à les séduire et faire régulièrement des rencontres.

Si tu es gros ou maigrichon, tu vas t’inscrire en salle de musculation et faire une prise de masse.

C’est ça, réaliser que tu as le contrôle. Oublier toutes les petites excuses de lâche que ton inconscient aime te vendre chaque jour et commencer à prendre la vie par les cornes.

Aussi cliché que cela puisse sonner, être une victime est un état d’esprit. Être un guerrier aussi, c’est un état d’esprit.

C’est pour cela que j’en parle souvent sur Guerrier Pacifique. Plutôt que te donner des astuces excessivement pratiques (comme si le succès se résumait à suivre des étapes comme si cela était une science exacte).

Une fois que le bon état d’esprit est cultivé, tu peux commencer à définir tes propres objectifs et emprunter ton chemin personnel.

PS : si tu veux lire le bouquin dont je fais mention en début d’article, clique ici.

Force à toi.

Sam

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