être spécial pour réussirFaut-il être spécial pour réussir ?

Question rhétorique, bien évidemment. Si n’importe qui pouvait réussir, le monde serait peuplé de millionnaires. Aux dernières nouvelles, ce n’est pas le cas.

Ce que j’ai appris ces dernières années, c’est qu’il faut être spécial pour réussir.

Petite précision, avant que tu ne me sautes à la gorge. Il ne s’agit pas d’avoir un “talent” ou un don. Pas besoin d’être un petit génie. Beaucoup de gens réussissent financièrement et socialement sans être particulièrement intelligents.

Où réside alors leur « super-pouvoir » ?

Devenir exceptionnellement bon dans un domaine demande des qualités rares.

Il faut une combinaison de qualités particulières. Celles-ci, une fois développées en une seule et même personne, se révèlent redoutables.

Une synergie se créé… De la magie ?

Nous sommes dans une Société où (presque) tout s’obtient très vite.

Une consommation rapide, presque instantanée.

Tu peux aller dans un fast-food et obtenir un repas goûteux pour presque rien et très rapidement.

Tu peux télécharger une application de rencontres et trouver une partenaire très vite.

Tu peux acheter un jeu vidéo et prendre du plaisir instantanément en y jouant.

La vitesse est devenue une religion.

Le culte de la vitesse et du plaisir court-terme est la raison principale pour laquelle tant de gens échouent à accomplir quoi que ce soit.

L’individu lambda est devenu incapable de se projeter plus loin que 2 ou 3 jours devant lui.

L’avenir se résume à la semaine en cours, le match du FC Barcelone le soir et le barbecue du Dimanche. Quand il entreprend quelque chose qui demande du temps, c’est la panique. Submergé par la pression et l’envie « d’en finir vite », l’échec n’est qu’une affaire de jours.

Perdre du poids, se construire un corps d’Apollon, réussir un examen, décrocher un diplôme, être le meilleur de sa promo, gagner une compétition… Tout cela prend du temps, de l’énergie et surtout de la volonté.

Dès lors, la solution de facilité devient la seule solution « viable ». Le minimum de risques et d’engagement est toujours le facteur premier dans toute décision (importante ou non) de l’individu lambda.

Créer son entreprise ou bien travailler pour un patron ? – Le choix est vite fait.

Utiliser son temps libre pour créer un business, ou bien en profiter pour aller sur le canapé regarder le film du Lundi soir sur TF1 ? – Le choix est vite fait.

Être un consommateur ou un créateur ? – “Hmmm… On mange quoi ce soir ?”

Pourquoi est-ce que je te raconte cela ?

Pour être spécial, il faut être capable de voir au-delà des apparences.

Imaginer le monde du « possible », bannir le monde de « l’impossible » (un mot qui ne devrait exister dans aucun dictionnaire).

La personne “spéciale”, le Guerrier, sait que la clé se trouve dans le long-terme.

Dans les années qui arrivent. Plutôt que de chercher son plaisir dans son champ de vision direct, il cherche le bonheur sur le long-terme, et agit aujourd’hui en accord avec cet objectif.

C’est la première qualité qui définit la personne “spéciale”. Cela lui permet de ne prêter aucune attention aux petites gênes, aux obstacles rencontrés durant son cheminement.

Se démotiver à chaque obstacle rencontré est la marque de celui qui n’a pas de Mission. Celui qui se préoccupe plus du résultat que du processus.

La patience est un allié qui ne trahit jamais.

Deuxième clé mentale… Le Guerrier connaît l’importance des habitudes.

L’importance de construire lentement une œuvre, un projet bien plus grand qu’il n’y paraît. Inlassablement, jour après jour, heure après heure, mois après mois. Tu dois apprendre à aimer la lenteur du processus.

Cette progression minuscule de 1% chaque jour… Progresser de 1% chaque jour pour progresser de 100% en 100 jours… Est-ce si petit que cela ? (Une question rhétorique de plus, c’est ma tournée !).

La personne spéciale sait qu’elle doit rester affamée en permanence.

Le repos total, c’est le début de la stagnation et de la régression. Cette faim viscérale d’accomplissement. L’esprit qui crie famine quand il n’est pas nourri. Rester affamé comme un loup et voir toujours plus haut. Se servir de chaque objectif atteint comme d’un tremplin vers le suivant. Comme un barreau de plus sur l’échelle.

Pour rester affamé, cette personne spéciale doit avoir une Mission qui guide sa vie.

Elle travaille patiemment chaque jour… En réalité, ce n’est même pas du travail. C’est du plaisir. Une progression lente, un sentiment d’accomplissement qui résonne silencieusement en soi à la fin de la journée.

Savoir que l’on va réussir, et que ce n’est qu’une question de temps. C’est là toute la beauté du Guerrier. Il déplace une montagne, en déplaçant une pierre par jour.

Le Guerrier Pacifique se réjouit des obstacles. Il les attend avec impatience. Un sourire lui traverse le visage de part en part lorsque cela ne se passe pas comme prévu.

Car les choses ne se passent pas toujours comme prévues… Elles ne se passent jamais comme prévues.

Chaque obstacle est une occasion de s’élever. Une expérience de plus qui ne te surprendra pas, si elle venait à se reproduire. Se forger par l’expérience n’est possible qu’en adoptant la bonne vision des choses.

Mettre son égo de côté et se poser la question : « quelle est la leçon que je peux en tirer ? ».

Savoir garder le cœur ouvert, même quand c’est douloureux.

PS : pour aller plus loin et développer l’état d’esprit d’un Guerrier Pacifique, clique-ici. J’ai résumé dans ce livre tout ce qu’il y a à savoir pour atteindre tes objectifs. 

Sam

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